Trente et un décembre. Les embouteillages monstres de Moscou, on se hâte en vain, les secours n'améliorent la situation de personne. Des discussions infinies sur les futilités dans lesquelles se passe la vie, qui est peut être déjà passée. Sur un père à qui il ne reste absolument rien. Sur les projets d'avenir d'une fille de quinze ans : être oncologue ou bien designer de nourriture. Sur ce qui a été et sur ce qui est maintenant.
Ce n'est pas un film à thème, c'est le lyrisme de notre vie agitée accompagné par la musique de Tariverdiev et les souvenirs du bonheur, du temps où "L'Ironie du destin" pouvait nous consoler, nous donner de l'espoir et nous promettre au Nouvel An une vie nouvelle.