En Russie, on se rappelait Zinaida Serebriakova pour son autoportrait, celui
d'une jeune femme radieuse de 25 ans devant son miroir. Aujourd'hui ce tableau appartient aux chefs-d'oeuvre de la peinture mondiale. En France, où elle vécut de 1924 jusqu'à sa mort en 1967 - soit une bonne moitié de sa vie, on connaissait mieux son fils Alexandre Sérébriakoff et sa fille Catherine,
portraitistes d'intérieurs et décorateurs des palais de la jet-set européenne.
Mais elle avait aussi laissé en Russie deux autres enfants qu'elle ne revit que quarante ans plus tard...
Le film parle de son quotidien français, riche en toiles vibrantes et joyeuses malgré ses nombreux soucis. Comme si l'artiste avait mis toute sa joie de vivre dans ses tableaux et n'avait rien gardé pour elle.