"Une formation militaire se trouve près de Grozny, la capitale de la République Tchétchène. Dans le camp, les soldats se lavent, font leur lessive, tous ensemble et dans l’atmosphère paisible du quotidien. Ensuite ils partent dans les montagnes, où la vie paisible disparait. Les soldats vont sans doute y mourir. De quoi doivent-il se purifier ? De ces meurtres sans fin, qui pèsent peut-être sur leur conscience ?
Nous avons consciemment renoncé à l'idée de montrer le sang, les mains, les pieds coupés. Mais la guerre contamine tout. Les gens sont dans la boue et parlent de la même manière, vivent de la même manière. Ces soldats ont des yeux de veau, les yeux de bête traquée."
Alexandre Rastorgouiév
Commentaires et bibliographie
“<...> j'ai vu un film remarquable, un documentaire. Ce film s'appelle Jeudi propre. C'est un travail brillant, éminent. C'est du cinéma par excellence, dans le meilleur sens du terme, avec de la vérité..."
Alexandre Sokourov