Ils sont 800. 800 à vivre dans un immeuble de neuf étages. Une de ces bâtisses des années 50, probablement construites au mépris de certaines règles. C’est un simple plombier qui va remarquer la faille. Une faille qui lézarde l’une des façades de l’immeuble. Et pire, qui menace la sécurité de ceux qui y habitent. Au point qu’il faut procéder à l’évacuation des lieux dans la nuit même. Sauf que ce n’est pas si simple. Et même extrêmement compliqué.
Nous sommes en Russie, dans une petite ville jamais nommée, durant une nuit froide et peu engageante. Dans l’immeuble où se déroule l’action, toute une faune grouille et se chevauche. Du mari violent battant sa femme aux dealeurs de shit, des démunis entassés à six dans une pièce à des retraités abandonnés par leurs proches, toutes les strates de la pauvreté cohabitent. Et au milieu, Nikitin, un plombier qui ne paie pas de mine et va tenter l’impossible pour les sauver. (http://www.tdg.ch/culture/durak-film-coupdepoing-russe-bykov/story/11391500)