La pellicule et les ciseaux. La censure dans le cinéma soviétique du Dégel à la péréstroïka
Auteur : Martine GODET
Edition : CNRS Edition Collection : Mondes russes et est-européens, 2010
ISBN : 978-2-271-07058-6
15 x 23, 308 pages
Langue : Français
Site de présentation : la_pellicule_et_les_ciseaux.php
Période : 1953 - 1991
Fiche auteur :
Les coulisses politiques du cinéma soviétique de la mort de Staline à Gorbatchev. 1953 : avec la mort de Staline s’achève l’ère du « réalisme socialiste » soviétique. L’étau se desserre enfin sur la production cinématographique. À l’interdiction brutale et spectaculaire longtemps pratiquée par le « petit père des peuples », se substitue une forme de censure subtile et complexe. Pourquoi certains films ne représentant rien de répréhensible sont-ils censurés, tandis que d’autres, plus subversifs, sont réalisés ? Martine Godet signe la première étude de fond sur cette gestion politique de l’image par un régime autoritaire en crise. Dans les années 1960-1970, après le dégel kroutchevien, une nouvelle vague de répression s’abat sur les réalisateurs. Certains films resteront bloqués des années durant : La Commissaire d’A. Askoldov (1967), La Vérification d’A. Guerman (1971), Longs adieux de K. Mouratova (1971)… Et les cinéastes joueront un rôle de premier plan dans la perestroïka, dont le coup d’envoi sera donné par l’incroyable Ve congrès de l’Union des cinéastes, en mai 1986, qui décide la suppression de toute censure à l’écran.
Une fresque passionnante sur le septième art soviétique à une période charnière de son histoire.
Thèmes : censure, Perestroïka,
Personnes associées : Alekseï GUERMAN, Elem KLIMOV, Andreï KONTCHALOVSKI, Kira MOURATOVA, Natalia RIAZANTSEVA,