19e Festival du film documentaire “Russia”
Ekaterinbourg (Russie) - 01 Octobre 2008 - 06 Octobre 2008
http://www.rossia-doc.ru
2011 2010 2008
Autres films

- Anastasiya (Анастасия), Viktor LISAKOVICH (Виктор ЛИСАКОВИЧ), 2008, 86’

- Bannyy Den (Банный День), Aleksey FEDORCHENKO (Алексей ФЕДОРЧЕНКО), 2008, 29’

- Bez Voyny (Без Войны), Aleksandr GABRILYAN (Александр ГАБРИЛЬЯН), 2008, 51’

- Boris Koshelokhov (Борис Кошелохов). «Two Highways», Aleksandr MARKOV (Александр МАРКОВ), Nik TEPLOV (Ник ТЕПЛОВ), 2008, 26’

- Vals (Вальс), Viktor ASLYUK (Виктор АСЛЮК), 2008, 20’

- Vernis V Sorrento (Вернись В Сорренто), Tatatyana SKABARD (Татьяна СКАБАРД), 2008, 26’

- Vnutri (Внутри), Irina VOLKOVA (Ирина ВОЛКОВА), 2008, 28’

- Vo Vse Dni (Во Все Дни), Mikhail ZHANOVSKY (Михаил ЖДАНОВСКИЙ), 2008, 31’

- Vremya (Время), Daynis KLYAVA (Дайнис КЛЯВА), 2007, 26’

- Glamur Bez Glyantsa (Гламур Без Глянца), Elena NEMCHENKO (Елена НЕМЧЕНКО), Artur POGOSYAN (Артур ПОГОСЯН), 2007, 20'

- Gosudar Imperator Nikolay II (Государь Император Николай II), Dzhemma FIRSOVA (Джемма ФИРСОВА), 2007, 22’

- Devyat Zabytykh Pesen (Девять Забытых Песен), (Galina KRASNOBOROVA (Галина КРАСНОБОРОВА), 2008, 20’

- Dobro Pozhalovat V Enurmino ! (Добро Пожаловать В Энурмино!), Aleksey VAKHRUSHEV (Алексей ВАХРУШЕВ), 2008, 60’

- Zvukorezhisser (Звукорежиссер), Dmitri CHERNETSOV (Дмитрий ЧЕРНЕЦОВ), 2007, 9’

- Kadril Egipetskaya (Кадриль Египетская), Andrey TITOV (Андрей ТИТОВ), 2008, 36’

- Kak Stat Stervoy ? (Как Стать Стервой?), Alina RUDNITSKAYA (Алина РУДНИЦКАЯ), 2007, 32’

- Nezrimoe (Незримое), Pavel MEDVEDEV (Павел МЕДВЕДЕВ), 2007, 28’

- Neobychaynye Pokhozhdeniya Diego Diegovicha Vstrane Bolshevikov (Необычайные Похождения Диего Диеговича В Стране Большевиков), Nataliya NAZAROVA (Наталия НАЗАРОВА), 2007, 39'

- Russkiy Sled Diego Rivery (Русский След Диего Риверы), Nataliya NAZAROVA (Наталия НАЗАРОВА), 2007, 39’

- Otbytie (Отбытие), Anna SAVCHENKO (Анна САВЧЕНКО), 2008, 26’

- Okhota Za Vorota (Охота За Ворота), Nataliya MESHCHANINOVA (Наталия МЕЩАНИНОВА), 2007, 33’

- Pazl Grustnogo Stringera (Пазл Грустного Стрингера), Konstantin SMIRNOV (Константин СМИРНОВ), 2007, 32’

- Patsany (Пацаны), Svetlana BYCHENKO (Светлана БЫЧЕНКО), 2007, 44’

- Predstavlenie (Представление), Sergey OZNITSA (Сергей ЛОЗНИЦА), 2008, 83’

- Pryzhok (Прыжок), Taisiya RESHETNIKOVA) Таисия РЕШЕТНИКОВА, 2007, 9’

- Reka (Река), Yan YAN (Ян ЯН), 2008, 23’

- Rozy dlya Korolya (Розы Для Короля), Evgueni POTIYEVSKY (Евгений ПОТИЕВСКИЙ), 2008, 26’

- Svyataya Kanavka (Святая Канавка), Ivan I. TVERDOVSKY (Иван И. ТВЕРДОВСКИЙ), 2007, 9’

- Spisok Korabley (Список Кораблей), Aleksey GUSEV (Алексей ГУСЕВ), 2008, 52’

- Terrorizm Kak Reklama (Терроризм Как Реклама) Sergey KHOLODNYY (Сергей ХОЛОДНЫЙ), 2008, 26’

- Tretiy Srok (Третий Срок), Vladimir YARMOSHENKO (Владимир ЯРМОШЕНКО), 2008, 31’

- Tri Cheloveka I Zapruda (Три Человека И Запруда), Maris MASKALANS (Марис МАСКАЛАНС), 2008, 52’

- Urson : Territoriya Odinochestva (Урсдон: Территория Одиночества), Mariya KOZLOVA (Мария КОЗЛОВА), 2007, 20’

- Shakhterski Poselok (Шахтерский Поселок), Yanina TROFIMOVA (Янина ТРОФИМОВА), 2008, 26’

Sans Grand Prix. Festival des documentaristes à Ekaterinbourg.

Article de Denis Kamenchtchikov publié le 7 octobre 2008 sur le site www.svobodanews.ru/ et traduit par Elisabeth Braoun


Non seulement le jury n’a pas décerné de Grand Prix, mais il n’a donné aucune explication claire sur cet événement. Le présentateur de télévision Aleksandr Gordon a répété à plusieurs reprises que cette décision a été votée à l’unanimité. Le Président de la commission de la sélection des films, le critique de cinéma Andreï Chemiakin, fait part de sa déception : « Bien sûr, cela m’est regrettable. Nous avons beaucoup discuté, avons moins pensé au jury cette fois-ci, parce que nous étions absolument sûrs, que lorsque des critères précis pour la sélection sont inexistants, ils n’ont qu’à faire ce qu’ils veulent. Et c’est ce qui s’est passé. » .
La ville d’Ekaterinbourg était représentée par quatre films « Bannyï den’ » (Alekseï Fedortchenko), « Glamour bez gliantsia » (Elena Nemtchenko et Artur Pogossian), « Kadril’ eguipetskaïa » (Andreï Titov) et « Tretiï srok » (Vladimir Iarmochenko). Le héros principal de ce dernier est Vladimir Poutine, qui n’avait alors pas encore décidé de son successeur. D’ailleurs, le réalisateur ne l’a jamais rencontré. Il a préféré utiliser les remarques des programmes politiques télévisés des chaînes fédérales et parler avec les gens d’Ekaterinbourg dans la rue. Le réalisateur nomme son film « fantaisie documentaire » : « Dès l’époque soviétique, je me suis intéressé à la question de la réciprocité entre l’homme et l’appareil gouvernemental. Au début, j’ai réalisé un film « Les élections du président de la Russie en prison », puis quelques années plus tard, j’ai filmé « Les élections présidentielles dans un hôpital psychiatrique ». Et maintenant, « Le troisième mandat ». Je me suis représenté ce film il n’y a pas si longtemps comme étant le rêve non réalisé du peuple russe au sujet du troisième mandat de Vladimir Vladimirovitch Poutine ». .
L’autre film sur Vladimir Poutine et le sommet du G8 à Saint-Pétersbourg de Pavel Medvedev a reçu le prix du meilleur court-métrage. Le prix du meilleur long métrage est revenu aussi à un réalisateur Pétersbourgeois Sergueï Loznitsa. Son film « Predstavlenie » est un montage de différents cadres des journaux cinématographiques soviétiques des années 1960. Fondeurs d’acier, tisseuses, kolkhoziens, réunions du Parti, jugement populaire, spectacles sur Lénine. Ce qui distingue cette édition des précédentes est la dizaine de premiers films sur les 34 du programme. Andreï Chemiakin a remarqué que récemment on voit beaucoup plus qu’avant de femmes talentueuses dans la sphère du documentaire : « Sensation du temps tactile et sensible, changements de rythmes, changements de physionomies, tout cela est ressenti plus fortement aujourd’hui par les femmes. » .
Le prix du meilleur Premier film a justement été décerné à l’étudiante de troisième année du VGIK Taïssia Rechetnikova. Dans son film « Pryjok » une jeune fille de 16 ans raconte ouvertement pourquoi elle souhaite se débarrasser de son enfant. L’auteur a mis 3 mois pour convaincre son héroïne : « En principe, c’est une fille émotionnelle et vive. Je le savais. Je me suis rapprochée d’elle. Je ne lui ai pas juste demandé de s’asseoir et de raconter comment elle avait avorté. Ce fut une longue préparation. »