Née princesse Andronikova (Andronikachvili) le 14 juin 1904 à Varsovie (dans la Pologne encore russe où son père militaire était en poste).
Morte en juin 1953 dans un accident d’avion.
Mariée trois fois :
- avec le prince Merab Vatchnadze dont elle conservera le nom pour sa carrière
- avec le réalisateur Nikolaï Chenguélaïa (1903-1943) dont elle a deux fils : les réalisateurs Eldar (né en 1933) et Guéorgui (né en 1937) Chenguélaïa
- avec le capitaine (marine) Anatoli Katchrava
Une sœur actrice et réalisatrice : Kira Andronikova (1908-1960) épouse de l’écrivain Boris Pilniak (1894-1937).
Au printemps 1923, son portrait, exposé dans la vitrine d’un photographe de Tiflis (1), est remarqué par un réalisateur. Elle habite alors à Gourdjaani, dans une propriété familiale. Elle est retrouvée et on lui propose de tourner. Elle devient aussitôt célèbre. A son grand dam, on la cantonne d’abord dans des rôles mélodramatiques auxquels la condamne sa très grande beauté. Puis sa palette s’élargit aux figures lyriques et poétiques.
A un moment, elle travaille comme assistante réalisatrice avec la célèbre documentariste Esfir Choub sur « Komsomol, chef de l’électrification » (1932) où elle acquiert aussi des notions de montage.
En 1981, on a ouvert à Gourdjaani sa maison-musée.
En Géorgie, les récompenses au cinéma s’appellent Nato en son honneur.
(1) La capitale de la Géorgie ne retrouve son nom de Tbilissi qu’en 1936.