Production : Lenfilm, Severnyï fond (Saint-Pétersbourg), NHK (Japon), Sony Corporation
format : Vidéo
Prix et récompenses : Grand Prix du Festival d'Oberhausen, 1996, Prix du festival Zolotoj Vitiaz, 1997
Synopsis
C'est le rêve d'une île très belle, noyée dans le brouillard, une île sur laquelle l'auteur pourrait se sentir plus à l'aise que sur terre, une île où l'on peut parler avec l'âme des morts. A partir de la mystérieuse aquarelle en noir et blanc des paysages uniques de Sokourov, de la poésie japonaise, de la musique de Malher, Tchaïkovski, Wagner, des merveilleux visages de non acteurs, et surtout du travail artistique et spirituel de l'auteur, nous avons encore une nouvelle réponse à l'éternelle question Qui sommes nous, où allons nous, et pourquoi...
Commentaires et bibliographie
Un voyage méditatif dans un village
japonais où les paysages, les maisons et
les gens sont immatériels. Les habitants
sont des personnes simples qui ont un
style de vie traditionnel et presque
mystérieux.
«Le film est comme un rêve étrange, les
contours des maisons disparaissent
lentement, à travers des ombres blanches,
pour se réunir et danser dans le
brouillard… Il semblerait que toute la ville
soit une île, flottant dans l’immense espace
de l’océan.»
Alexandre Nikolaïevitch Sokourov
"Quand l'image d'une petite ville japonaise sur une île dans le brouillard m'est apparue comme par magie d'une main humaine, je ne me suis même pas demandé de quelle ville il s'agissait, ni dans quel pays elle se trouvait. J'ai essayé de traduire le sentiment de tristesse à l'écran. Élégie Orientale est une tentative de trouver la source même de l'Image, une tentative de chercher au-delà de la peinture, au-delà de la littérature." (A. Sokourov, in Revue Hors Champ, octobre 2005).