Adaptation du livre éponyme de C. Simonov (1915-1969) , écrit quasiment à chaud - en 1943-44 - sur l'héroïsme et le courage des officiers et des soldats de l'Armée soviétique, défenseurs de Stalingrad.
1942. Dans Stalingrad assiégé parviennent de nouvelles troupes, transportées à travers la Volga sur la rive droite. Parmi elles, le bataillon du capitaine Sabourov. Exécutant les ordres du commandant de la division Protsenko, Sabourov et ses soldats, par une attaque furieuse, chassent les fascistes de trois immeubles ; ce pâté forme un "coin" chez l'ennemi. Commencent alors les jours et les nuits de la défense héroïque par le bataillon de Sabourov de ces maisons devenues imprenables pour les envahisseurs fascistes. Sabourov établit un lien avec le régiment de Remizov encerclé et se retrouve sous le feu de l'adversaire. Il est blessé. Les Allemands jettent de nouvelles forces et profitant du faible effectif du bataillon de Sabourov, ils récupèrent les trois immeubles. C'est le début des jours les plus difficiles de la défense de Stalingrad : à cause "lard" (la Volga ne charrie que des glaçons) qui empêche le transport de munitions et d'obus à travers le fleuve. Economisant chaque cartouche et chaque grenade, les combattants continuent de contenir la pression de l'ennemi. Mais déjà s'approche inéluctablement l'heure de l'attaque foudroyante de l'Armée soviétique. Une nuit Sabourov et les siens entendent la rumeur grandissante et menaçante de l'artillerie soviétique. Conformément aux ordres du Haut-Commandement, l'Armée rouge passe à l'offensive. Le bataillon de Sabourov participe et de nouveau le drapeau rouge flotte sur les trois immeubles. Mais le lieutenant Maslennikov périt. L'infirmière Ania, la femme de Sabourov, est grièvement blessée. Mais l'élan soviétique est irrésistible.
