Images : Sara Cornu avec la participation de Alexei Jankovs Son : Makar Akhpachev, Dominique Vieillard Direction de production : Anne Cohen-Solal Producteurs : Les Films d'Ici - Serge Lalou / Musée du Quai Branly - Hélène Cerutti / Arte France / Bereg Partenaires : Procirep / Angoa / Centre national du cinéma et de l’image animée Diffuseurs : Arte
Production :
Arte France, Serge Lalou - Les Films d'Ici, musée du quai Branly
Déchirée par l'histoire, la communauté kurde
revit chaque année dans la fête du Printemps,
rite de juvénisation très ancien et précédent
l'Islam. Au centre de notre récit se trouve les
figures de deux femmes âgées, à la tête de
leurs grandes familles, vivant dans les
montagnes du Kurdistan irakien. Peindre une
communauté musulmane du Moyen Orient à
travers le portrait d'une femme, une femme
maîtresse de la maisonnée, tel est le défi du film qui veut se loger au cœur de la contradiction.
Commentaires et bibliographie
Il nous faut du bonheur a été tourné dans la région autonome du Kurdistan en Irak, ancienne Mésopotamie, berceau de civilisations. « Ce n'est pas une mosaïque, c'est un tapis... », déclarait Alexandre Sokourov. Un « tapis oriental », où s'entrelacent les pensées et les sentiments d'un voyageur russe et les destins dramatiques de deux femmes, dont l'une est la compatriote de l'auteur. « Mais je me souviens de deux femmes... Elles ont donné de la paix, à moi, l'errant... », dit-il. L'une est une Kurde de souche, et son nom, Khayal, veut dire « rêve » ; l'autre, une Russe, Zvéta, dont le nom veut dire « lumière », est née et a vécu en Asie centrale. « C'est la première fois de ma vie que j'ai vu une femme avec un destin si dramatiquement confus, avec une âme inlassable, avide de savoir, intelligente, mais qui n'a pas trouvé son bonheur dans la vie qui lui fut donnée... » Ces deux femmes sont voisines dans la mémoire de l'auteur, et leurs existences se croisent sans cesse dans son imagination.
Source : www.jeudepaume.org