Ce film apparaît comme une suite aux précédents films, histoire d'un chercheur fou qui provoque une vague épidémique de créations de monstres physiques et psychiques. Cette fois les événements se transforment en une vaste étude quasi scientifique au confluent entre la paléontologie, la psychanalyse et le monde de l'art. Le héros principal, un artiste animalier à succès, décoré par l'État, tombe sur des archives cinématographiques qui lui permettent d'avancer une nouvelle hypothèse sur la raison qui a permis aux ancêtres de l'homme de devenir des bipèdes.
Le film se veut être à mi-chemin entre le film documentaire, sur l'origine de l'espèce humaine, et le film de fiction.
«Bipedalism» est l'histoire d'un peintre élevé dans un orphelinat qui apprend des années plus tard les circonstances de la disparition et de la mort de son père. Il acquiert une maison en banlieue qui fut la propriété de sa famille, où il retrouve les archives de son père et des documents scientifiques sur l'hybridation de la race humaine avec des espèces biologiques proches. En étudiant ces documents, il découvre de façon inattendue la preuve des efforts pour renouveler les expériences sur la population hybride subsistante. Le peintre devient chercheur, et par conséquent une possible victime. Le dernier film de Yevgeny Yufit est aussi le dernier de sa trilogie de science-fiction nécroréaliste.