Ilia a appris la débrouillardise dans les dures réalités du Grand Nord russe, il a acquis une intelligence savante grâce aux cours de littérature et tient sa force de frappe d’un père qui s’efforçait de remettre son fils dans le droit chemin. Son quotidien est constitué de réprimandes de son subordonné et de lamentations à propos du régime de Staline ; la nuit il collecte la ferraille et compose des comptines grivoises. Ilia aspire à une vie qui aurait l’envergure qu’il mérite, mais ses démons intérieurs débridés sont un obstacle majeur pour la réalisation de son rêve de conquérir la capitale.