Ces femmes auraient dû naître et vivre à Moscou. Elles sont les enfants de moscovites victimes des répressions des années 30 et 40 du siècle dernier. Elles ne sont pas nombreuses, 1500 dans tout le pays. Les "enfants du GOULAG" ont passé toute leur vie en exil bien que leurs parents soient officiellement réhabilités et que la loi leur garantit le droit de revenir dans le lieu de leur ancienne résidence. En 2019 elles ont gagné leur procès devant le tribunal constitutionnel mais la Douma ne se presse pas de corriger la loi et le gouvernement leur propose de s'inscrire dans la liste d'attente générale pour obtenir un logement et d'attendre encore 30 ans. Pendant ce temps le nombre des enfants du GOULAG diminue chaque mois.