Au Centre de désintoxication pour femmes près de Ekatérinenbourg, on croise des collégiennes et des lycéennes, de jeunes mamans, des étudiantes du supérieur, des artistes et des sportives de haut niveau. Comme Katia, l’héroïne principale, ce sont d’anciennes toxicos. L’équipe de tournage est entraînée malgré elle dans une querelle sordide entre les créateurs de la Fondation « Une ville sans drogue », qui soutiennent le Centre, et les « siloviki » -hommes-liges du pouvoir- qui mettent tous leurs efforts à étouffer cette structure non-gouvernementale efficace mais qui visiblement dérange.