Maria, parlez-nous un peu de vous. Qu'est-ce qui vous a conduit dans le monde du cinéma ? A ma connaissance, vous avez tout d'abord été diplômée de la faculté de philologie du MGU ...
Depuis mon adolescence, je me passionne pour le cinéma. Après mes études à la faculté de philologie du MGU, j'ai décidé de présenter le concours d'entrée au VGIK. J'ai toujours considéré le cinéma non seulement comme une plongée dans une autre réalité, mais aussi comme le point de vue d'un auteur que le réalisateur veut apporter aux spectateurs. C'est pourquoi la possibilité que donne le cinéma de parler ouvertement de sujets importants m'attire en premier lieu.
Comment le VGIK vous a aidé dans votre construction professionnelle ? Je pense que vos maîtres vous ont donné des fondations solides pour l'avenir.
Oui, la valeur principale au cours de nos études reposait non seulement sur la maîtrise professionnelle de la dramaturgie, mais aussi sur le fait nos professeurs nous guidaient dans le choix d'une problématique de sujet. Puisque l'art doit transformer l'homme, l'aider à résoudre des problèmes intérieurs, ou au moins lui donner la possibilité de réfléchir. Je me souviens que le cours de Yuri Nicolaevitch Arabov sur l'histoire de Job dans la Bible m'avait beaucoup impressionné. Job traverse toutes les difficultés possibles au cours de sa vie, mais il ne renonce pas à la foi. Je pense que c'est un des sujets les plus importants de la dramaturgie.
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