Portrait du masseur de Souzdal, Boris, qui écoute avec attention ses patients, et parle pas moins qu'eux lui aussi. Aux femmes de plus de cinquante ans il met de la "musique sexuelle", aux petites filles il chante des choeurs de sa propre composition avec "Alléluia" en final, à une patiente avec une bible dans la tête il demande pourquoi il n'y a pas de Boris parmi les apôtres : "C'est un nom juif". Il semble que le héros ne perd pas une minute comme le film qui dans un court métrage fait entre l'histoire de la vie de Boris racontée volontiers par lui-même. "Je me suis marié quatre fois par amour" dit-il.