Un photographe canadien d'origine arménienne effectue un voyage en Arménie avec son épouse. Il doit faire, pour une organisation humanitaire canado-arménienne, une série de douze photographies d'églises historiques pour un calendrier. Accompagnés par un guide, ils vont d'un monument à l'autre, le plus souvent dans des sites de montagne isolés. Rentré chez lui, le photographe regarde les films vidéo qu'il a pris de leur voyage. Sa femme est restée en Arménie et il ne sait pas quand elle rentrera. Il se demande si elle n'est pas tombée amoureuse de leur guide. Il reçoit chez lui des femmes qui inspirent les lettres qu'il envoie à son épouse.
Commentaires et bibliographie
Commentaire du réalisateur :
« La métaphore de la séparation dans le film, exprimée par la caméra, le son, la langue et la séparation physique des héros, représente la précarité de l'identification nationale. Alors que le photographe est en train de créer des images qui doivent renforcer l’identification nationale en utilisant l’amour extrême des Arméniens pour leurs églises, il est le témoin, à travers son appareil, de la désintégration de ses relations avec sa femme et de leurs sentiments partagés du retour sur leur terre ancestrale »