Plus le temps passe depuis la fin de la guerre, plus on tente de réécrire son cours et ses résultats. Surtout les historiens et les hommes politiques des nouveaux États indépendants apparus dans l’espace post-soviétique. Le problème est si aigu qu'il y a quelque temps, les plus hauts responsables de notre pays ont chargé une commission spéciale de contrecarrer les tentatives de falsification de l'histoire au détriment des intérêts de la Russie. Ensuite, un groupe de scientifiques, d'historiens et de politologues russes ont analysé 187 manuels scolaires de 12 pays de l'ex-URSS. Les conclusions sont tristes. À l’exception de la Biélorussie et de l’Arménie, dans tous les autres pays, les interprétations des événements historiques sont soit biaisées, soit les faits historiques eux-mêmes sont falsifiés.