Léningrad, printemps 1942. Après le premier hiver du blocus le chef du grand orchestre symphonique de la radio reçoit du gouvernement l'ordre d'interpréter dans la ville assiégée la symphonie N°7 de Chostakovitch. Cela semble impossible : de l'orchestre il ne reste que quelques musiciens. Les uns sont morts de faim, d'autres ont partis au front, d'autres encore ont disparu. Mais le concert doit avoir lieu et retentir dans le monde entier pour que et les amis et les ennemis entendent : "Léningrad est vivant!". Pour aider le chef d'orchestre Karl Eliasberg on a dépêché l'agent du KGB Anatoli Serioguine. Mais le destin du lieutenant Serioguine, qui avait perdu toute sa famille lors d'une attaque aérienne, avait croisé déjà auparavant le destin d'Eliasberg, c'était Seriogine qui avait mené l'arrestation de la femme du chef d'orchestre. Malgré leur méfiance réciproque et la haine qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, le chef d'orchestre et le lieutenant devaient accomplir l'impossible : trouver dans la ville sous blocus les interprètes qui manquaient et jouer la première de la Septième symphonie de Léningrad.